jeudi 19 mars 2009

Let's go.

Changement de vie, changement de blog.
Qui m'aime me suive :

vendredi 6 mars 2009

Il est temps de se dire adieu.

Ce n'est pas sur un coup de tête que je vous dit aurevoir. On se reverra peut-être un de ces jours. Et merci à vous tous. Comprenne qui pourra...

dimanche 1 mars 2009

He has a long knife and he puts it to good use, bodies fall...

Y'a des jours comme ça, rien qu'au réveil déja, on se dit qu'on devrait rester au lit.

C'est ce qu'il s'est passé vendredi. Au petit-déj', j'ai regardé mon frère sombrement et lui ai dit d'une voix grave : "Cédric (c'est son prénom), je vais passer une journée pourrie". C'était prophétique.

Nous avions rdv Théo et moi à 10h15 à l'agence pour récupérer nos clés (voir épisode précédent). Et devinez quoi ? Ils n'avaient pas les clés. "Et pourquoi ?", demandons-nous offusqués et frustrés. "Parce que Mlle Jeanne (nom d'emprunt) a changé la moquette de la chambre, que c'est fait salement et que nous ne voulons pas lui rendre la totalité de la caution". "Et donc, elle ne veut pas vous rendre les clés ?". Tout à fait Thierry... "Mais ne vous inquiétez pas, nous avons rdv avec eux cet après-midi pour un état des lieux et ils vont nous les rendre, ces clés !". D'accord, il ne nous reste plus qu'à attendre 7h...

16h15, personne devant notre futur appart... Mais où se fait donc l'état des lieux ? Oui, où ?? Téléphone à l'agence. "Nous sommes désolééééés mais Mlle Machin n'est pas venue, on n'a pas les clés". Mon p'tit Théo, toujours très énervé, m'attrape par la main et me fait quasiment courir jusqu'à l'agence qui est, soit dit en passant, à quelques kilomètres de l'appart...

Et c'est là que pendant près d'une demi-heure, avec des soupirs, des hurlements, des menaces et des rougeurs de visage, nous parlementons avec ces connes d'agents immobiliers pour récupérer les clés qui nous sont dues. Oh mais ils ne lâchent pas l'affaire comme ça, ces bougres-là ! "On va vous présenter un autre appartement". C'est c'là, ouais ! Et on va refaire les papiers pendant trois plombes et tout ça ! "On va louer un garde-meuble pour que vous puissiez ranger vos affaires en attendant...". En attendant quoi ? Que la folle veuille bien rendre 3 clés ? "Ah vraiment, mr C., nous sommes désolééééés ! On a vraiment fait tout ce qui est en notre pouvoir !". Donnez-nous les clés qui ont servi à faire la visite. "Ah non ! C'est du forcing ! Nous n'avons pas le droit !"

Au secouuuuuuuuurs !!!

Enfin, au bout d'un très long moment dans ce bureau à 25°C (sont fadas, hein) et après avoir téléphoné au Grand Chef, nous finissons par les récupérer, ces putains de clés ! C'est vrai qu'elle est mal posée cette moquette mais enfin, quand même !

J'ai fini la journée sur les rotules. Mais je ne me plains qu'à moitié parce que moi, je ne me suis pas tapé 10h de route depuis la Bretagne dans un camion où la boîte de vitesse a lâchée et où la vitesse maximum est restée à 80km/h tout le long...

Quand on vous dit qu'on a la mafre !

dimanche 22 février 2009

I am a poseur and I don't care, I like to make people stare !

"Cindy ! Mais pourquoi nous abandonnes-tu en ce moment ? Pourquoi nous laisses-tu dans le doute et le désespoir le plus profond ? Pourquoi ne donnes-tu plus de tes nouvelles ? Pourquoi ? Ohhh ! Pourquoooiii ???". Me voila de retour, mes amouuuuurs !

Figurez-vous qu'il y a deux semaines a commencé la quête du Graal pour Théo et moi. Un appartement T2 dans le centre de Toulouse pour moins de 600 euros par mois... Jamais je n'aurai imaginé que ce pu être aussi compliqué. Non, jamais.

Déja, il faut faire le tour des agences. Et ça, ma p'tite dame, c'est pas de tout repos parce que des agences immobilières, y'en a des centaines, voire des milliers (si, si). Ajoutez à ça que quand on ne connaît pas la ville comme sa poche, on utilise les plans Mappy alors là, vous arrivez au summum de la fatigue physique. Imaginez quand même que pour aller de A à B, on vous fait passer par Z, T, K, et R...

L'agence trouvée, OK ! Maintenant, est-ce qu'ils vont avoir notre bonheur dans leur listing pas si remplit que ça ? Oui ! Une visite rue machin à telle heure ! Peut-être que c'est le bon !...

Non, c'est pas le bon. J'aime pas vraiment la "kitchenette" dans le salon sans séparation aucune. J'aime pas non plus le mini-balcon qui donne sur la cité en face. J'aimerai aussi que ça soit un peu plus grand. Qu'il y ait un parking, ça serait génial ! Oh ! Pourquoi le couloir est si grand ici ?... Vous l'aurez comprit, avant qu'un appartement vous tape dans l'oeil, vous visitez pas mal de merde, le tout sous l'oeil impatient et le sourire faux de l'agent qui ferait n'importe quoi pour que vous la prenniez, cette merde inlouable.

Mais enfin ! Enfin ! Vous trouvez l'objet de vos rêves ! Il est beau, il est grand, il est lumineux, y'a du parquet et tout ça et tout ça ! On s'y voit déja. Et comment qu'on va mettre la table dans la cuisine ? Et si on achetait des étagères pour les bouquins et qu'on les mettait là ? Le lit, je le verrai bien de ce côté. Et si on mettait le canapé là ? Et si, et si...

Maintenant, il faut faire les papiers et croyez-moi sur parole, la galère ne fait que commencer. Des papiers, des justificatifs, des factures, il en faut à la pelle. La Gestapo a un nouveau nom : A. I. (Agence Immobilière). Même qu'il serait presque prêt à vous demander votre avis d'imposition de 1988 et pourquoi vous voulez emmenager ensemble, et pourquoi vous ne travaillez pas encore, et vous faîtes quoi comme étude ? La Gestapo, je vous dit ! Le dossier est rempli, manque plus que l'avis du propriétaire... qui dit non ! Aaaargl ! Enfer et Damnation ! Crève, pourriture ! Tu détruis notre rêve, sac à merde ! Je te hais, je te méprise, je te conchie, bâtard ! Pardon mais c'est trop bon...

Bref, je ne vais pas vous repasser tout en détail mais ça y est ! Nous en avons trouvé un autre, idéalement bien placé et pleins d'avantages ! On a les clefs vendredi, je vous raconterai donc les mésaventures du déménagement sous peu. Mouahahah !

lundi 16 février 2009

All by myself not everybody else...

Mes lecteurs, mes amis, mes amours (hu hu). Je tiens à m'excuser tout d'abord de cette absence prolongée qui a du vous sembler horriblement longue, angoissante et déprimante. Donc pardon, mea culpa est (trois coups de poing sur la poitrine). Mais figurez-vous que j'ai une excuse. Et une bonne. J'ai été souffreuteuse.

Il y a un peu plus de deux semaine, j'ai eu très mal à la gorge. Alors certes, ce n'est pas ça qui empêche de taper sur un ordi. Non mais...

Ensuite, un matin, dans la voiture de mon papa (une Renault Press, un nouveau modèle high-tech), la ventilation défaillante m'a soufflée dans l'oeil ce qui m'a fait pleurer (et couler mon maquillage qui est pourtant waterproof - je vais devoir porter plainte). Résultat des courses : un mal à l'oeil gauche insupportable toute la journée. Et le jour d'après aussi. Et le jour d'après aussi. Insoutenable je vous dit. Ca allait quand j'enlevais ma lentille. Or, sans ma lentille, je n'y vois rien. Verdict de l'ophtalmo : des gouttes (beaucoup), des lunettes (tout le temps) et c'est tout parce que "quand même, vous vous êtes fait une plaie au blanc de l'oeil et à la pupille". Saloperie de Renault Press. Et de ventilation défaillante.

En plus de ça est venu se greffer une maladie particulièrement violente : la gastro. Pas d'histoire de caca dans cette histoire mais plutôt de vomi. J'ai passé deux soirées à faire ça. C'est rigolo. T'as mal au bide, tu cours au chiotte et t'essaie de viser dans le trou. Sauf que le deuxième soir, c'était tellement violent que le trou, je l'ai pas vu et j'ai crépi les wc de chez mon copain. En plus vu que j'avais mangé des épinards (haché à la crème), ça a été tip-top à nettoyer. Bref, c'est pas si marrant que ça en vrai parce que pour le coup, j'avais super faim et j'avais pas le droit de manger. Et comme par hasard, j'avais super envie de tartine beurrée. Et en plus, j'ai pas pu vous écrire...

Faute avouée est à moitié pardonnée. Je me repents avec cet article et vous promet d'en écrire un plus long et un plus joli (et moins remplit de vomi) à la fin de la semaine. Le temps me manque pour l'instant...

dimanche 8 février 2009

Oh ! Come on ! We are everywhere. A quiet heartbeat

Et si on se faisait un petit article culturel, mes amis (j'ai conscience que vous n'êtes pas tous mes amis mais c'est pour la mise en page) ? Ayant du temps libre en ce moment (mais ça va pas durer, je vous expliquerai), je lis et je regarde films et séries à vitesse grand V. Je me gave de culture. Si on peut appeller ça comme ça. Donc voici une micro sélection de trucs intéressants.

Séries :

Skins. Les problèmes d'une bande d'ado de 17 ans en Angleterre. On oublie les séries débiles du genre Premiers Baisers et Le Miel et les Abeilles où on parle trop bien et sans gros mots, ici, c'est la vraie vie. Homosexualité, mort, accident, religion, drogue, relations parents-ados, amours, sexe, sexe et... sexe ? Bref, une série à voir de toute urgence tellement c'est trop bien. Si tu cliques sur le nom de la série, c'est magique, tu vas tomber sur un site avec des liens pour voir TOUS les épisodes ! (Merci à Justine).

P.S : mon perso préféré à moi, c'est Chris et je vous merde Jade et Justine ! <3

The Tudors. La vie vachement tourmentée du jeune (et beau ahhhhh) Henry VIII au début de son règne en Angleterre. Les relations tumultueuses avec les femmes, les alliances politiques et les coups tordus... Décors très beaux, personnages attachants et détestables. L'histoire revue et corrigée, c'est tellement plus cool. (Tu cliques et tu as les streamings). Merci quiiiii ?

Livres :

God save la France. Paul est une jeune publicitaire londonien qui débarque à Paris pour un an. La France et les français décrits par un anglais, c'est toujours franchement drôle. Surtout quand on parle de nos défauts. Enfin, des défauts des parigots... "L'ennui, c'est que les Français sont impossibles à vivre". Comme t'as raison mon p'tit Paul ! Zat is ze problem...

Films :

Mes amis, mes amours. Le livre de Marc Lévy ne m'avait pas du tout emballé. Trop niais, trop long, pas assez surprenant. Le film par contre... Mathias et Antoine, pères divorcés avec la garde de leur enfant décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie désordonnée essaie tant bien que mal de s'organiser autour des lois drastiques d'Antoine. Un chouette casting (Florence Foresti, Vincent Lindon...), un décor fabuleux (Londres quoi), une histoire plus vive et plus amusante que le bouquin. A voir (en téléchargement illégal sur Ares).

Avant de boucler cet article supra-intéressant-ça-déchire-à-donf, je voulais vous donner le lien vers un site (ICI) qui propose une énorme quantité de film (très récents pour certains) en streaming. Alors, certes, c'est des screaners, certes, c'est illégal, mais enfin, on s'économise le prix d'une place de ciné. En temps de crise, c'est pas négligeable...

P.s : Vous aurez remarquer la British touch de cet article.

jeudi 5 février 2009

Ooh you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, You're my sunshine and I want you to know that my feelings are true

Je déteste Facebook mais comme tout le monde, j'ai un compte.

Je me suis inscrite y'a quelques temps, à l'époque où on ne parlait que de ça comme du must sur le Net. "Tu vas voir, c'est trop cool, tu retrouves plein de personnes que tu avais perdu de vue, tu discutes, tu mets des photos, tu vois celles des autres et blablabla et blabliblu". Bah allez, soyons fou, je ne suis plus à la création d'un compte ! J'en ai déja un sur Lookbook, sur Chictopia, sur Glamour, sur Cowblog, sur Youtube, sur Vie De Merde...

Je me suis inscrite, j'ai été déçue.

Il est dit sur Wikipédia (où j'ai un compte d'ailleurs) et à la radio (ce matin) que Facebook est un "site de réseautage social destiné à rassembler des personnes inconnus et connus". Alors là, je me gausse. En quoi c'est social d'avoir plein d' "amis" et de ne pas en connaître la moitié ? En quoi c'est social d'avoir des "amis" et de ne pas leur parler ? En quoi c'est social d'avoir inscrit sur son "mur" un joyeux "Kikoo lol !" ?

Hier, par dépit et frustration, j'ai écrit "Cindy trouve que c'est dingue d'avoir tant d'amis et de ne pas se parler". Ouh la ! Qu'est-ce que j'ai pas dit ! Quelques personnes l'ont mal prit, se sentant visé. Je ne faisais que tirer dans la masse. Quand tu vois que j'ai 26 "amis" et qu'un ou deux seulement me parlent régulièrement... Et quand tu vois que quasiment toutes les personnes qui m'ont rajoutées ne prennent même pas la peine de me demander comment je vais "depuis le temps".

Non, non. Facebook n'est pas pour moi. Ca n'a rien de social, c'est juste du paraître, de l'égocentrisme et des manières. Pour rien, en plus...

"Cindy n'aime pas Facebook".

lundi 2 février 2009

Too fast to live, too young to die

1957-1979. 30 ans aujourd'hui. Mourir à 21 ans, c'est trop con.

dimanche 1 février 2009

We can be heroes just for one day

Ca fait une semaine (presque) complète que j'ai recommencé les cours. Oui, presque parce qu'il y a eu grève jeudi et que je suis pas une Jaune moi, je brise pas les grèves, je lutte, je suis avec vous, camarades ! BREF ! Le 2nd semestre à commencé et c'est maintenant la lutte pour la survie (au niveau notes et mental). Qui dit nouveau semestre, dit nouveaux cours, dit... ? Dit... ? DIT... ??? Nouveaux profs ! Ce semestre, je suis gâtée. Si, si. Critiquons par ordre chronologique.

Italien : classe de 7 personnes dans une minusculre salle surchauffée (je crois qu'ils ont un contrat spécial avec EDF) avec une prof un peu, comment dire ? Bordélique ? Pas organisée ? Voila. Tu traduis un texte de J-P. Sartre (rien que ça) et tout d'un coup, elle t'interrompt pour te conjuguer tel verbe à tous les temps, "Vous les apprendrez pour la semaine prochaine, c'est très important". D'ailleurs, tout est important pour elle. Même les pronoms.

Histoire médiévale : pourquoi est-ce que cette période tant détestée me poursuit ? Ah, je ne dis pas ! Le prof est gentil (du moins il en a l'air) mais Seigneur ! Son programme est à chier ! L'histoire des 3 grandes religions aux temps des côtes de maille et des donjons... Je vois déja venir la crise de nerfs.

Histoire antique : Les Romains, les Grecs et tout ça... La prof s'est sentie obligée de nous faire le sermon du siècle comme quoi on doit bien apprendre, on doit avoir de bonnes notes et ne pas se contenter de passer son année tout en ajoutant avec des sourires forcées qu'elle est elle-même une grande historienne, qu'elle lit 5 langues, qu'elle s'occupe de la bibliothèque, qu'elle fait des séminaires et blablabli et blablabla. Je peux d'ores et déja vous annoncer qu'elle ne s'est pas fait beaucoup d'amis. Tout le monde déteste déja Mme "Je, moi et moi-même" alors que les cours n'ont pas encore débutés...

Histoire culturelle de la Renaissance en Italie : c'est ma foi, très intéressant. Et le prof est plus que vivant. Tu as l'impression de regarder un match de tennis. Il va à droite, à gauche, monte les escaliers, les descend. En fait, on dirait plutôt un animateur de talk show. Ou Dechavanne mais en moins lourd.

Après, les autres, je ne les ai pas vu. Mais je pense qu'ils vont me gonfler. J'les sens pas. En même temps, c'est tellement difficile de rentrer dans mes critères. Tu as de la chance, lecteur. C'est pas donné à tout le monde que la Grande Judy-Pop-Papayeuh-Cind-1977-Rose Mary (Moi) s'intéresse à toi.

mercredi 28 janvier 2009

Rose-Mary, Heaven restores you in life...

Allez savoir comment ça se fait, j'ai une mémoire d'élephant. Sans me vanter, hein, c'est pas mon style (hin, hin !). Bien sûr, je suis nulle pour apprendre par coeur les numéros de téléphone, les adresses, les poésies, me souvenir que je dois faire ça à telle heure, regarder une chose à une autre, pense à prévenir Machin que... Mais des souvenirs, j'en ai à la pelle. Et ça remonte jusqu'à quand j'étais toute petite. Je me rappelle avoir sucé des cailloux quand j'avais 3 ou 4 ans (parce que c'était frais et que la poussière avait bon goût). C'est dingue comme un bruit, une musique, une odeur, un goût peuvent nous rappeller un tas de souvenirs... Je me suis alors posé la question "pourquoi" ? J'ai réfléchi, j'ai pas su répondre et j'ai pensé à toute ma vie, à comment elle change, comment elle évolue et vers quoi ça va mener.

Quand j'entends "Long Time Jerk" des Clash, je me vois me promener à Londres tout en haut d'un bus à impériale avec Théo, quand je sens le Tahiti douche à l'orchidée sauvage (ouais, rien que ça), je me représente ma première chambre d'hôtel à Venise, quand j'écoute "Magick" des Klaxons, je pense à la tête de Justine quand je sifflotais le refrain en pleine permanence au lycée, quand je respire l'odeur de la papaye, je pense à Camille, quand je mange un chocolat Quality Street (avec-le-caramel-qui-fond-hum-trop-bon), je repense à tous mes Noel, quand je vois Bob L'Eponge, c'est inévitable, je pense à mon frère qui l'imite si bien, quand j'entends "Evil" d'Interpol, je me revois la chanter à Camille partout dans Londres, quand je sors une réplique de film, je pense à mes veillées de colo en Italie, quand je bois de l'eau à même la main, je revois celle de ma mère qui m'aidait à boire quand j'étais petite, quand j'entends les Ramones, je me souviens des trajets interminables en voiture avec Théo, quand je vois la mer en hiver, je m'imagine toutes ces vacances avec mes parents et mon frère, quand j'écoute les première notes de "The origin of illness" de Kill The Young, je nous revois avec Justine les rencontrer, bafouiller de pitoyables mots en anglais et finir la soirée avec eux, quand je mange un kiwi, je me rappelle des fous rires quand je les ramassais, quand j'entends "Sheena is a parasite" de The Horrors, je pense à la longue silhouette longiligne du chanteur faisant le spectacle à lui tout seul une belle soirée de mai 2007, quand je vois une photo de Blink 182, je revois mes années lycée et mon grand fanatisme, quand je pense à la douceur de l'été, je pense aussi à Camille et toutes nos photos, les virées en vélo avec mon frère, l'arrosage automatique sur le bord de la route, l'avion de très bonne heure le matin, les aller-retour en navette, les façades colorées de Neal's Yard et les fontaines de Rome, quand je mange quelque chose, je me rappelle comment ma grand-mère le prépare et du goût toujours meilleur que ça a, quand j'entends Freddie Mercury chanter, je m'imagine petite entrain d'essayer de comprendre les paroles, quand j'écoute "What's my name ?" des Clash, "Venus in furs" du Velvet Underground, "C'mon everybody" de Sid Vicious, "Tutti Frutti" d'Elvis Presley et autres, je revois ces nuits à les écouter, allongée dans le noir...

J'aurai bien conclu par une note humoristique en disant "et quand je pense à Fernande, je bande, je bande" mais franchement, c'est pas top pour conclure un article aussi sensible.

dimanche 25 janvier 2009

Work all night on and drink a rum

J'ai fait partie de ces 1 300 000 foyers du Sud de la France privés d'électricité. Dit comme ça, ça fait très sujet de "C'est mon choix". N'empêche que c'est vrai et que j'avais jamais pensé que ça me tomberait sur le coin de la gueule. C'est vrai, c'est bien connu, c'est dans le Nord qu'il fait toujours mauvais temps...

Samedi, donc, il a fait un vent à décorner les cocus. Arbres déracinés, toits qui s'envolent, piscines qui tombent... Un jeu de quilles géant. C'était marrant l'impression de passer après un tsunami.
Sauf que l'életricité s'est coupé ! J'étais sur l'ordi et PAF !!! Plus rien. Blackout total. Je le savais, je le sentais. Déja le désespoir m'inonde. Mais ce n'est pas la première fois que ça arrive et, confiante et pleine d'espoir en l'EDF, je me dis qu'on l'aura bientôt retrouvé. Non.

Nous avons passé plus de 24h dans le noir, mes petites gens. Plus de lumière, plus de chauffage, plus de frigo froid, plus d'ordi, plus de bouffe chaude, plus rien. On s'est éclairé à la bougie, sommes allé pisser dans le noir, avons traversé les couloirs avec la torche, sommes allé au lit avec une veste en laine, des chaussettes de ski et dormi sous 3 couettes, avons mangé des sandwichs, avons couru pour nous réchauffer, avons écouté la radio à pile branchée sur RFM-la-radio-suicidaire,...

Mais au final, ça nous a rapproché encore plus. Plus d'électricité = plus de télé, plus d'ordi, plus de musique, plus de Playstation = beaucoup de jeux en famille, le Scrabble, les dés, les cartes, le Labyrinthe, les petits chevaux, le jeu de l'Oie... Ce à quoi on ne jouait plus depuis une éternité, quand on partait en vacances à la mer et qu'on n'avait pas d'autres distractions que ça le soir. Ca rappelle le bon vieux temps. Et ce fut bien.

Mais enfin, heureusement que le courant est revenu. On devenait tous dingue dans la pénombre et dans le froid. On ne se rend pas compte à quel point on a de la chance d'avoir du comfort... Alors une pensée émue pour tous ces gens qui ne retrouverons le bonheur qu'à la fin de la semaine. Et vive le collage au radiateur !

mercredi 21 janvier 2009

Erotica my pocket got a packet for you

A l'époque (jadis, autrefois, d'antan...) quand j'étais encore fort jeune, célibataire et que ma vie se résumait à aller au lycée, contredire les profs parce qu'ils avaient toujours tort, parler rêves fous de la nuit précédente, chanter à plein poumon Blink-182 et crier mon amour pour Jackass, je faisais toujours des listes. Sur des petits papiers, sur l'ordi, je jetais, je déchirais, je recommençais... Mais ce n'était pas des listes de n'importe quoi. Nan, nan, nan. C'était des listes de mecs célèbres et trop mignons (et beaucoup plus vieux que moi, voire morts pour certains, mais ce n'est qu'un détail). Alors aujourd'hui, bien que plus célibataire depuis un moment, j'ai décidé de refaire vivre cette tradition (désolée mon Théo).

1) Joe Strummer (chanteur/guitariste des Clash)
2) Paul Simonon (bassiste des Clash)
3) Sid Vicious (bassiste des Sex Pistols)
4) Johnny Rotten (chanteur des Sex Pistols)
5) Johnny Thunders (chanteur/guitariste des Heartbreakers)
6) Joey Ramone (chanteur des Ramones)
7) Pete Doherty (chanteur/guitariste des Babyshambles)
8) Carl Barât (chanteur/guitariste de feu Dirty Pretty Things)
9) Ian Curtis (chanteur de Joy Division)
10) Freddie Mercury (chanteur de Queen)
11) Mark Hoppus (Blink-182)
12) Jude Law (acteur)
13) Johnny Depp (acteur)
14) Alex Kapranos (chanteur des Franz Ferdinand)
15) Hugh Grant (acteur)
16) Julian Casablanca (chanteur des Strokes)
17) Marc Bolan (chanteur de T-Rex)
18) Dylan, Tom et Olly Gorman (du groupe Kill the young)
19) Faris Badwan (chanteur de The Horrors)
20) Ryan Dunn ("acteur" dans Jackass, Viva la Bam...)
... à suivre (forcément, il en existe un millier d'autre)
N.B : Les noms ne sont pas dans un ordre de préférence sauf le tout premier (hi, hi).

lundi 19 janvier 2009

Well I don't want you to think I'm being obscene when I say I wanna hold your hand


L'administration ne devrait pas exister. Ou, du moins, pas les gens qui la gère. Ils ont le don de m'énerver. Je vais vous conter mes mésaventures de la matinée, histoire que vous compreniez et que je puisse évacuer tout le stress accumulé.

En vue de ma réorientation parce que j'ai décidé que l'histoire de l'art grec et médiéval, c'est pourri-bah-caca, j'avais rdv à 9h15. Bien sûr, le responsable en question n'était pas là. J'attends donc tout en me disant que le monsieur qui traverse le couloir en s'énervant à propos de tout n'a pas du tirer sa crampe depuis un petit moment. Par contre, celle qui m'a sourit et m'a dit bonjour, ça devait être hier soir. Ou ce matin. C'est tellement rare qu'ils soient aimables, ces gens-là... Mais enfin, là n'est pas le sujet.
1/2h après, je rentrais dans un bureau surchauffé (ils ne doivent pas payer l'EDF) et m'adressais à un débile mental qui répétait tout ce que je disais. "Je voudrais une majeure histoire" - "Vous voulez une majeure histoire" - "Oui..." - Oui...". OK ! Tu me sers vachement, Coco !
Place ensuite au secrétariat pour faire le nouvel emploi du temps. 3/4h d'attente, cela va sans dire. On attendrait encore 3/4h pour tomber avec quelqu'un de gentil et patient... Mais non (double non, même). La bonne femme est toujours en colère parce que son agrafeuse ne marche plus ou parce que son rhododendron est entrain de crever sous la chaleur tropicale de son bureau. Et puis, si tu comprends pas leur charabia universitaire composé de codes, de lettres, de chiffres et ben, c'est pareil. Démerdes-toi, j'ai d'autres choses à faire, telle est la devise de la secrétaire.
RDV ensuite pour finir mon emploi du temps "parce que moi, je n'ai pas l'emploi du temps de l'histoire de l'art mineure du 2nd semestre" (dit-elle d'une voix traînante alors que nous ne sommes que 10h30 du matin). Au bout de 10 mn, je trouve le sus-dit bureau où, bien entendu, la "dame qui s'occupe de l'emploi du temps, n'est pas là". Et toi, vieille folle, tu ne peux pas bouger ton cul de la chaise pour regarder dans ses dossiers ?, avais-je envie de lui balancer dans les gencives (qu'elle avait d'ailleurs assez proéminentes). Non, revenez demain. Et bonne journée ! (grand sourire ironique). Croient-ils vraiment que nous n'ayons que ça à faire ou font-ils exprés pour nous emmerder tout plein ?
Ensuite, département d'italien. Je na lâche rien, je suis lancé. Une Qqeue d'1/2h m'attend devant l'accueil. Jusque là, tout est normal, j'ai le temps d'écouter le 1er album des Damned. Quand, enfin, je rentre dans le bureau, c'est pour m'entendre dire que "non, on n'a pas encore les numéros des salles. Vous devriez aller voir dans le bâtiment à côté, c'est peut-être affiché". L'impression d'être dans la maison des fous dans "Les 12 Travaux d'Astérix". Jamais le bon endroit, jamais le bon moment, jamais la bonne personne... Et au final, vous savez quoi ? Les salles n'étaient pas affichées.

Fin de mes mésaventures : 11h30. Temps estimé de perte de temps : 2h.

Mais le pire dans tout ça, c'est qu'ils m'ont quand même téléphoné pour me dire qu'ils avaient fait une connerie dans mon emploi du temps. Je confirme donc que je recommence mes aventures bureautiques demain. Dans la joie et la bonne humeur. Toujours.

samedi 17 janvier 2009

C’mon doll and use me, I don't need your sympathy


C'est pas pour dire et faillir à ma réputation mais, en ce moment, je n'ai rien ni personne à critiquer. Certes, il y a toujours quelque chose qui ne va pas dans le monde : la guerre, les peoples, Rachida Dati, les avions qui s'écrasent dans l'Hudson, la Obamania et les trajets en bus et métro mais je dois vous avouer que ce matin, je ne suis pas très bien réveillée et je n'ai pas spécialement envie de polémiquer. En plus, vu que je ne sors pas depuis 4 jours parce que les cours sont finito après les partiels et que je n'ai pas envie de discuter partiel avec vous, me voila avec aucune critique féroce et cynique, pas un mot acerbe ni pensées désagréables et noires. Alors bon, je fais quand même un article avec des idées en vrac qui me passent par la tête. Ca vous fera toujours prendre des nouvelles de moi. Et si vous n'en voulez pas, ben c'est pareil.

- Nous sommes en pleine période de soldes et comme par hasard et comme toutes les années, je n'ai pas un rond à dépenser pour ne serait-ce qu'une ridicule paire de collant rose fluo ou une paire de Winklepickers noir verni. C'est dramatique. Je ne demande pas votre pitié mais enfin, si vous voulez pleurer un peu sur mon cas, ne vous gênez pas.
- J'ai enfin acheté les billets tant convoités pour Franz Ferdinand à Toulouse. (Certes, je n'ai pas de pognon pour me fringuer mais j'en ai un peu à donner à mes idoles). Leur nouvelle chanson Ulysses (31, ahah) est méchament géniale. Et en plus, les Franzy ont le cheveu dans le vent et le costume fripé, et ça me tourneboule carrément. Mon copain m'a demandé s'il devrait sauter dans la fosse (encore une fois) pour récupérer quelque chose... C'est possible, en effet.
- J'ai décidé de perdre 7 kg. Ouais, SEPT KILOGRAMMES ! Mais pas avant cet été. Faut pas déconner non plus. C'est l'hiver, mon ventre réclame son dû plus souvent et puis faut bien que je finisse la boîte d'1,248 kg de Quality Street.
- Je ne sais toujours pas quelles couleurs ornementeront les murs de mon futur chez nous. Les posters recouvriront tout, de toute façon.
- J'ai toujours les jambes aussi tordues et ça m'obsède.
- J'attends la lettre du Chat de Chester impatiement.
- Je vis tellement dans la langue anglaise à traduire bouquin et sites z'internet que mes rêves sont peuplés de Rosbeefs ou de francophiles essayant de parler la langue de ce cher William mais avec un accent pourri.
- Janvier est le mois des étrennes pour tous les corps de métier et moi, ça me gonfle qu'on vienne sonner à ma porte alors que je ne suis même pas coiffée.

mardi 13 janvier 2009

I say no, no, no.


Cette fille ne s'arrêtera jamais.

Elle change d'avis toutes les 5 mn, elle va à droite, à gauche, au milieu aussi, pourquoi pas, elle a des idées plein la tête, elle supprime pour mieux recommencer, elle se lasse de tout, elle aime sa famille, son amoureux, Elmut et avoir raison, elle est jalouse, jure et rigole tout le temps, elle aime parler à ses amis, faire du vélo d'appart devant Friends, le chocolat et son nouveau parfum, elle veut voyager, voir le monde entier, elle déteste les gens qui croient tout savoir, l'art grec, l'art médiéval et passer l'aspirateur, elle voue un culte à Joe Strummer qu'elle appelle affectueusement "Jooooe !", elle se grille devant les radiateurs et ne veut pas entendre parler d'hiver, de pluie et de froid glacial, elle court quand elle en a envie, comme ça, sans raison, elle ne veut pas qu'on lui impose quoi que ce soit, elle a un esprit de gosse et affirme son désintêret d'être adulte, elle ne mange pas de choux-fleur, pas de brocoli et plus de viande, elle est sadique, elle s'habille, se déshabille, prend des photos, fait des vidéos, écoute la musique à s'en faire pèter les tympans, elle aime être en vie et veut tout, tout de suite, elle aime regarder les gens, les films à l'eau de rose et ceux d'horreur, lire et danser toute seule, elle se lance des projets fous comme finir d'écrire cette histoire que 2 ou 3 personnes connaissent déja et apprécient ou traduire ce livre anglais de 600 pages, elle veut vivre à Londres, connaître l'Italie comme sa poche et aller faire une rando aux States, elle est cynique et a un humour sombre, elle aime chanter faux, débattre pendant des heures, se dépêcher car la vie est trop courte, elle est tordue, sauvage et gentille quand elle le veut, elle souhaite du mal aux gens quand elle furieuse, elle ne regrette presque rien, elle veut travailler, gagner de l'argent pour tout dépenser, pour vivre, elle sait qu'elle ne devrait pas être née à cette époque, elle fait tout le temps des rêves bizarres, elle a des centaines de fringues mais n'a rien à se mettre, elle adore connaître les derniers potins pour mieux les critiquer, elle ne sait pas ce qu'elle veut mais elle sait comment l'obtenir...

Cette fille n'a (presque) que des défauts mais elle s'en fout, personne n'est là pour la punir. Et puis, qui critiquerait le monde entier à sa place, hum ??